MPH
Ville de Detroit, 2014. Avenir bien merdique en vue pour nos trois héros : pauvreté, deal, prison. Heureusement, le destin va les rattraper ; dans la dure loi de la vie, ils vont découvrir une drogue, un truc d’une autre génération. Une came qui va mettre une sacrée dose de piment dans leur vie. Elle va leur permettre de se déplacer vite, très vite. Pratique, non ? Surtout dans cette ville de merde. Et que peut-on bien faire avec ce “super-pouvoir” ?… Il reste quelques banques dans le coin… Et des gens qui ont besoin de fric… Les nouveaux Robin des Bois sont dans la place !
Des “super-pouvoirs” liés aux drogues ? Encore un scénario original de Mr. Millar. Du “super-héros sans slip” et pas très clean comme il aime tant faire. Un pur plaisir de se laisser embarquer à toute vitesse dans l’intrigue. Dans le contexte politique et social de Detroit (exode de la population riche, déclin de l’industrie automobile, mauvaise gestion financière, déclarée en faillite en 2013). Millar a réussi à nous poser une histoire de super-héros des banlieues avec un rythme complètement fou !
On ne peut s’empêcher de penser à Vif Argent du film X-Men : Days of Future Past ou à Flash. Après Kick-Ass et Kingsman, ce scénariste de génie nous met encore une bonne claque avec MPH. À quand l’adaptation sur grand écran ?