The Escapists
Après le décès de son père, Maxwell découvre que celui-ci était un fan absolu d’un super-héros un peu kitsch, The Escapist. Au point d’avoir rassemblé la quasi-totalité des publications autour du personnage, les produits dérivés, jusqu’au costume ayant servi dans l’adaptation en film. Max arrive alors à acquérir les droits du personnage, depuis longtemps tombé dans l’oubli. Pas pour compléter la collection de son père, mais pour en écrire de nouvelles histoires.
Brian K. Vaughan au scénario, celui qui a écrit entre autres Saga et Y le dernier homme. Ce type est bon, très bon. Et avec The Escapists, j’ai retrouvé ce que j’aime chez lui. De la surprise, de la créativité, et une fois n’est pas coutume, du feel good. Mais surtout une façon de magnifier un pitch qui, sur le papier, ne m’avait pas vendu du rêve. Et pourtant, je garde encore ce comics dans un coin de ma tête, même longtemps après l’avoir lu.
Ce bouquin m’a donné envie de créer des trucs. Quoi que ce soit. N’importe quoi. C’est une histoire qui rappelle que les personnes qui créent sont des gens, comme vous, comme moi. Notre plus grand frein est nous-même. Ce n’est pas parce que le regard pesant des chefs-d’oeuvre passés nous contemple du haut de la pyramide de l’art qu’on ne peut pas ajouter une pierre à l’édifice. Alors créons.