V pour Vendetta
Londres. 1997. Depuis le dernier conflit mondial, qui a laissé la planète en cendres et en proie aux dérèglements climatiques, l’Angleterre est dirigée par Norsefire, un parti fasciste sans pitié. Face à l’autorité se dresse “V”, un anarchiste masquant son identité derrière un masque de Guy Fawkes. Le soir du 5 novembre, alors qu’il prépare un nouveau coup d’éclat, V sauve Evey Hammond, arrêtée par la milice du parti pour prostitution. La jeune femme va alors découvrir que l’ennemi public numéro un est un homme très intelligent, raffiné et romantique mais aussi manipulateur et d’une cruauté extrême.
Si cet album est fascinant, c’est en grande partie grâce au personnage de V. Il est probablement une des plus belles créations d’Alan Moore. Incarnant un idéal plutôt qu’un véritable personnage, plus nous en apprenons sur lui, plus nous sommes partagés entre admiration et dégoût. Faut-il cautionner ses actions terroristes si elles sont réalisées au nom de la liberté ?
La violence est-elle la seule réponse à la violence ? V pour Vendetta est un chef-d’oeuvre intemporel. Une référence culturelle et politique. Sans nul doute un de ces livres qui, une fois refermés, vous trottent encore dans la tête.